Projet Prévention Jeunesse

Témoignage de Marylou, Animatrice du Pôle Citoyenneté du Centre SocioCutlurel :

Au vu des constats que je fais depuis mon arrivée :

• Un public au New Rancard bien spécifique, marginalisé, mal inséré et en difficulté avec la langue française

• Un public féminin capté seulement au sein des collèges et en prise avec l’image

Je choisis deux actions :

• un atelier SLAM avec un intervenant lui-même Slameur (Da Gobleen) – entre 5 et 7 séances – 3 jours de résidence en Avril à la salle de concert Diff’Art à Parthenay dont une soirée de « scène ouverte » et donc la possibilité pour les jeunes de monter sur scène – probablement une deuxième soirée en « scène ouverte » à Bressuire à la salle Emeraude avec l’idée d’inviter et d’accompagner les parents à venir voir les jeunes – la possibilité de collaborer avec le conservatoire pour bénéficier de leur studio d’enregistrement itinérant

• Un atelier photo « masques et visages » avec une photographe professionnelle, Camille ROBIN. L’idée c’est de faire de la photo portrait type « instagram » mais de mettre du sens dans ce qu’on fait, ce qu’on met en scène, ce qu’on voit et ce qu’on regarde… (Pas une mince affaire ça non plus !!) – à la sortie, les photos seront sélectionnées, imprimées et exposées à plusieurs endroits. Au CSC évidemment, peut-être de façon temporaire dans un espace extérieur sur la commune mais aussi dans les lieux où les jeunes du Slam vont se produire.

L’objectif étant de se rejoindre en fin de projets pour évaluer la prise de conscience des uns et des autres et trouver des points communs… (Heureusement que l’espoir existe !). Pour mettre ces points communs en lumière, il y a l’idée de créer un petit livre : texte de Slam et photos mais aussi d’intégrer le groupe du théâtre de « côté cour » pour mettre en scène tout ça, peut-être à la guinguette mais pas certain du tout ! (Pour le coup, ce triptyque théâtre / Slam / photo est encore flou !)

Mon objectif premier est de déconstruire le déterminisme social en amenant les jeunes à développer leur capacité de réflexion et ce sur plusieurs sujets : l’usage des écrans, des réseaux sociaux & le harcèlement, la capacité à vivre ensemble et leurs propres capacités. Ça passe par la capacité à faire collectif et donc d’avoir des jeunes en mesure de s’engager dans des projets d’envergures avec toute l’implication que ça nécessite (créer et soutenir un collectif, demander des subventions, rendre des comptes…)

Et je m’arrête là pour l’instant ! Mais d’autres projets sont en réflexion...